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RESCOLL intervient dans la journée « Innover et être responsable, les clés du développement durable »

Rescoll’Blog / 6 septembre 2011

La délégation régionale Aquitaine du Groupe AFNOR organise le 13 octobre à  une journée permettant de découvrir des pratiques d’entreprises régionales qui sont su allier avec exemplarité «innovation» et «engagements responsables».

RESCOLL intervient, par son témoignage, dans cette manifestation.

La 7ème édition des Rencontres Régionales Sud-Ouest AFNOR est une opportunité à saisir pour comprendre les bénéfices d’un engagement responsable en matière d’innovation technique, organisationnelle et sociale. Ce rendez-vous sera également l’occasion de faire le point sur l’ISO 26000, un an après sa publication !

La norme ISO 26000 est une norme ISO relative à la responsabilité sociétale des organisations, c’est-à-dire qu’elle définit comment les organisations peuvent et doivent contribuer au développement durable. Elle est publiée depuis le 1er novembre 2010.
Selon D. Gauthier, président le la commission Responsabilité sociétale à l’AFNOR : « la 26000 n’est pas un document amené à faire l’objet de certifications, c’est un document qui tiendra compte de la diversité des situations .(…) C’est un outil de progrès dans une logique de responsabilité sociétale et de progrès permanent et participatif, respectueux de l’environnement, respectueux des agents, et des hommes et des femmes à l’extérieur, tout en assurant la pérennité économique. Nous sommes dans une logique d’ouverture et d’évolution de culture ».

Pour télécharger le programme : 111013- Programme Rencontres Régionales SO 2011- Bordeaux V6

L’ISO 26000 présente des lignes directrices pour tout type d’organisation cherchant à assumer la responsabilité des impacts de ses décisions et activités. Elle définit la responsabilité sociétale comme :

Responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement transparent et éthique qui:

  • contribue au développement durable y compris à la santé des personnes et au bien-être de la société
  • prend en compte les attentes des parties prenantes
  • respecte les lois en vigueur et est compatible avec les normes internationales
  • est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations

Elle décrit deux pratiques absolument fondamentales de responsabilité sociétale que sont:

  • l’identification des impacts des décisions et activités de l’organisation au regard des questions centrales de l’ISO 26000
  • l’identification des parties prenantes et le dialogue avec celles-ci

Ces deux pratiques visent à déterminer les domaines d’action pertinents et prioritaires à partir :

  • Des impacts sur l’ensemble de la chaîne de valeur (cycle de vie de l’activité/produit/service)
  • De la prise en compte systématique des 7 questions centrales
  • D’un périmètre étendu de sa responsabilité au sein de sa sphère d’influence
  • De ses parties prenantes

La norme insiste beaucoup sur la notion de politique, de déploiement et de résultats.

Cette norme étant une norme de lignes directrices et non d’exigences, elle n’est pas « certifiable » puisqu’on ne peut pas vérifier la conformité d’une mise en œuvre par rapport à des exigences.

Muni de ces lignes directrices, ll est alors possible de s’auto-évaluer, par rapport à un référentiel d’exigences construit par soi-même, de se faire évaluer (ou d’évaluer des tierces parties, fournisseurs par exemple) par rapport à une liste d’exigences propres, ou de se faire évaluer par rapport à un référentiel d’exigences construit de manière universelle. Dans ce dernier cas, la qualité de la signature de l’évaluateur devient prépondérante.