Présentation des femmes de l’équipe traitement de surface de la SRC Rescoll (magazine 360° de l’ASRC)
Rescoll’Blog / 10 juillet 2015 Natacha Duée, Ingénieur R&D
Mathilde Napolitan, Technicienne de laboratoire
Jeanne-Marie Granger, Ingénieur R&D
Quel est votre parcours ?
Jeanne-Marie : J’ai fait une classe préparatoire Physique Chimie puis j’ai intégré une école d’ingénieur à Bordeaux, l’ENSCBP. J’ai ensuite réalisé une thèse au Centre de Recherche Paul Pascal dont le sujet était : « Morphologie et propriétés mécaniques de films lubrifiants auto-assemblés réticulés en milieu aqueux ». J’ai poursuivi ma carrière professionnelle par un post-doc en partenariat avec Saint-Gobain. Après un congé maternité, j’ai eu la chance de rejoindre Rescoll. Rescoll est une PME spécialisée dans les applications industrielles innovantes des matériaux polymères. C’est une entreprise très dynamique où la communication entre les collaborateurs est facilitée, ce qui a grandement favorisé mon insertion.
Mathilde : J’ai un DUT Chimie et une licence professionnelle spécialisée dans l’élaboration et la technologie des matériaux polymères pour l’industrie et l’environnement, de l’université de Montpellier. J’ai fait mon stage de fin d’étude chez Rescoll, à la suite duquel j’ai été embauchée. Aujourd’hui, je fais partie de l’équipe en tant que technicienne de laboratoire.
Natacha : Je suis arrivée chez Rescoll en janvier 2015 après un DEUG de Physique Chimie préparé à l’université de Dijon, puis un diplôme d’ingénieur de l’ENS Chimie de Mulhouse et un doctorat que j’ai préparé au CEA de Tours et à l’université Pierre et Marie Curie. Mon sujet de thèse était : « Élaboration et caractérisation de vanadates de terres rares nanométriques : vers de nouveaux capteurs pour la détection de peroxyde d’hydrogène ».
En quoi consiste votre métier au quotidien ?
Notre métier est très transverse et enrichissant car nous travaillons sur différents projets avec différentes applications. Une grande diversité de tâches ponctue notre quotidien : travail en laboratoire, gestion de projet, communication avec les clients ou partenaires, gestion de la qualité et de la sécurité… Cette variété rend notre travail d’autant plus intéressant.
Mathilde : Mon temps de travail est partagé entre 90 % de manipulations en laboratoire et 10 % d’administratif. Cela passe par la préparation des manipulations, les synthèses, le dépôt de revêtements et leurs caractérisations. Nous suivons les projets de A à Z et réalisons chaque étape. Ce n’est pas commun dans les métiers de la R&D et fait la force de Rescoll.
Qu’est-ce qui vous a séduit pour faire ce métier ? Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
Jeanne-Marie : Le métier de chercheur demande beaucoup de créativité. On part d’une feuille blanche pour finalement développer de nouvelles solutions technologiques. C’est une remise en question perpétuelle et une grande richesse pour moi.
Natacha : Je ne m’ennuie jamais dans mon métier car l’innovation est un défi au quotidien. Je suis fière de travailler sur des projets qui participent aux innovations de demain.
Quel est le (ou les) projet(s) sur le(s)quel(s) vous avez travaillé dont vous êtes la plus fière ?
Mathilde : Le projet européen SPIDIMAN vise le développement d’une nouvelle génération de capteurs permettant de gérer le diabète infantile au quotidien. Ce projet consiste à mettre au point un capteur permettant à la fois de mesurer le taux de glucose dans le sang mais aussi de l’ajuster par l’injection d’insuline via un cathéter. Notre défi est l’adhésion du capteur. Cela me plait particulièrement de travailler dans le milieu médical et de participer à l’amélioration future du quotidien des enfants malades.
Jeanne-Marie : Le projet dont je suis la plus fière est un projet avec un vrai défi technique qui consistait à développer un vernis aux propriétés particulières. Nous passons maintenant à la mise à l’échelle vers son industrialisation. Je suis également très heureuse de participer au projet NOFORMOL. Il a pour objectif de développer de nouvelles chimies permettant de supprimer le formol des procédés de finition textile. Le grand public est directement concerné par ce travail et l’enjeu de contribuer à la protection de l’environnement est très motivant.
Natacha : Dans le cadre du projet CLEAN SURF, je travaille sur la mise au point d’un revêtement antibactérien basée sur le procédé Sol-Gel pour le nettoyage et la désinfection d’équipements de production dans le secteur agroalimentaire. La proximité de ce projet avec le milieu industriel me motive beaucoup.
Pour consulter l’article original : http://www.asrc.fr/fr/portrait-de-lequipe-traitement-de-surface/